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Les frais de notaire 2025 en bref

Une notaire signant un contrat

Les frais de notaire sont des coûts incontournables lors d’un achat immobilier, variant notamment selon que le bien soit neuf ou ancien. Cependant, en 2025, ces frais connaîtront une modification notable. Quel sera ce changement et quel impact aura-t-il sur le prix d’achat ? Découvrons ensemble comment ces frais sont calculés et quelles sont les nouvelles règles qui entreront en vigueur cette année.

Comment se décomposent les frais de notaire ?

Les frais de notaire représentent une part importante du coût d’acquisition d’un bien immobilier. Bien qu’ils soient perçus par le notaire, la majorité de ces frais correspond à des taxes et des droits, qui sont ensuite reversés au Trésor Public. En d’autres termes, ces sommes ne constituent pas l’intégralité des honoraires du notaire.

  • Les débours et les frais annexes :
  • La contribution de sécurité immobilière.
  • Les émoluments (honoraires) du notaire
  • Autres droits et taxes.

Théoriquement, le paiement des frais de notaire incombe les acquéreurs, qu’il s’agisse de bien neuf ou ancien. Avant avril 2025, les frais oscillent entre : 

  • 7 % et 9 % pour l’immobilier ancien.
  • 2 % et 3 % dans le neuf.

Cette marge s’explique par la différence entre les montants des droits de mutation départementaux en fonction de la localisation du bien vendu. 

Les nouveautés des frais de notaire 2025 

Du 1er avril 2025 au 31 mars 2028, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), qui font partie des frais de notaire, pourraient augmenter de 0,5 %. Cette décision reste à la discrétion des conseils départementaux. Pour rappel, les DMTO sont des taxes appliquées lors de la cession d’un bien immobilier. Cette augmentation vise à soutenir les départements en difficulté financière. Cependant, les primo-accédants et les biens neufs sont exclus de cette mesure.

Les droits de mutation départementaux représentent généralement 4,5 % du prix de vente. Ils font partie des droits d’enregistrement ou de mutation et sont dus par l’acheteur. Ces taxes alimentent principalement les finances des collectivités locales pour financer des projets d’intérêt public. Une petite portion de ces droits est également versée aux communes et à l’État. En tout, les frais de notaire représentent près de 80 % des droits et taxes perçus par ces collectivités.

Ces dernières années, une chute significative des transactions immobilières a considérablement réduit les ressources des départements, impactant la qualité des services locaux. Dans ce cadre, le gouvernement Barnier, avant sa chute le 12 décembre 2024, avait proposé une hausse des frais d’enregistrement, de 4,5 % à 5,5 % en 2025.

Bien que seule une augmentation de 0,5 % des DMTO soit finalement retenue, cette mesure viendra alourdir le budget des futurs acquéreurs, ce qui pourrait encore ralentir le marché immobilier. Par exemple, pour une vente immobilière de 200 000 €, cela représente 2 000 € supplémentaires de frais de notaire.

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