Si vous êtes en train de lire cet article, c’est que vous avez probablement opté pour le statut de LMNP et que vous souhaitez apprendre plus sur les modes d’imposition appliqués.

Le Statut LMP brièvement 

Le statut LMNP permet au bailleur de profiter de plusieurs avantages fiscaux sous réserve de respecter certaines conditions. À titre d’exemple, le logement mis en location doit être immédiatement habitable.

Proposer une résidence de service, telle qu’un EHPAD vous apporte plus d’avantages fiscaux, et ce, conformément à la loi Censi-Bouvard. Si vous souhaitez prétendre au statut LMNP, sachez qu’il est judicieux de consulter un cabinet immobilier. Ces professionnels vous aideront à choisir le bien à louer ainsi qu’à estimer sa rentabilité locative.

Les régimes d’imposition

Les bailleurs en LMNP peuvent choisir entre 3 régimes d’imposition, à savoir le régime réel normal, simplifié et le régime micro-BIC.

Les bailleurs encaissant des loyers de plus de 818 000 € HT par an sont soumis au régime réel normal. Ce mode d’imposition permet de déduire les charges supportées par le bailleur (primes d’assurance, intérêts d’emprunt, les frais d’entretien, etc.) des recettes locatives. L’amortissement du bien immobilier et de mobilier est également déductible. Par conséquent, le régime réel normal diminue les impôts.

Contrairement au statut LMP, le déficit fiscal ne sera pas déduit des revenus locatifs. Dans cette perspective, nous vous recommandons de consulter une agence immobilière comme IN FINE avant de vous lancer dans un investissement locatif. Votre agence vous aide entre autres à choisir un emplacement à forte attractivité locative.

Le régime réel simplifié est très similaire au mode précédent bien qu’il soit optionnel. Pour profiter pleinement des avantages fiscaux liés au régime réel, nous vous conseillons de désigner un gestionnaire locatif ou encore de préserver les différentes factures.

Finalement, chaque bailleur en LMNP peut prétendre au régime micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) réservé aux microentreprises. Toutefois, ceci n’est possible que si vos recettes locatives soient inférieures à 72 600 € par an (176 200 € pour la location touristique).

Les charges liées au bien immobilier en question ne sont pas déduites. Cependant, ce régime permet un abattement forfaitaire à hauteur de 50 % des recettes locatives. Dans le cadre d’une location touristique, l’abattement représentatif s’élève à 71 %.