La guerre en Ukraine a commencé en février 2022, entraînant avec elle des changements colossaux dans l’économie mondiale. En effet, ce bouleversement géopolitique a impacté plusieurs secteurs d’activité. En excluant les scénarios les plus catastrophiques, la hausse des prix en général doit être impérativement maîtrisée afin de protéger l’économie mondiale. Le secteur immobilier est particulièrement concerné. Alors que certains ont choisi de miser sur le secteur immobilier, d’autres s’attendent au pire ! Dans cet article, nous allons passer en revue les conséquences de la crise russo-ukrainienne sur le marché immobilier en France.

Les prix de la matières premières

Prenons l’acier en guise d’exemple. Matériel indispensable à la construction, l’acier en Europe provient essentiellement de l’Ukraine et de la Russie. Avec la crise actuelle, l’approvisionnement et la transformation de l’acier, deux processus énergivores, se trouvent quasiment bloqués. Le prix de l’acier grimpe d’une vitesse exponentielle, ce qui impacte la construction et l’immobilier. Il en est de même pour les autres matières premières.

L’immobilier touché par la hausse du prix de l’énergie

Suite à la guerre, l’approvisionnement en gaz de l’Union européenne devient perturbé. Bien que le gaz russe ne forme que 17% des importations de l’Hexagone et ce avant la crise, le prix de cette ressource naturelle ne cesse de flamber.

Les prévisions du prix du gros de l’électricité pour 2023 se trouvent par conséquent multipliées par 12 dans l’espace d’un an (1 000 Є contre 85 Є /MWh) et ce selon Franceinfo.

Cette hausse vertigineuse est accentuée par la suspension provisoire de l’activité de plus de la moitié des réacteurs nucléaires pour des raisons de maintenance. Le sabotage des gazoducs Nord Stream le 27 septembre 2022 vient alors aggraver davantage la situation. Mais quelles seront les répercussions sur le marché immobilier ?

Étant étroitement lié à l’immobilier, le secteur du bâtiment est sans surprise très énergivore. Rien qu’en 2021, ce secteur consomme 44% de l’énergie en France, et ce, selon le site gouvernemental Ecologie. Le prix de l’immobilier est impacté.

Notez également qu’avec la crise actuelle, plusieurs personnes prônent la sobriété énergétique. Les bâtiments avec une classe énergétique inférieure se trouvent forcément écartés.

Le secteur bancaire également touché

Les établissements de financements sont souvent un passage inéluctable pour les investisseurs immobiliers (professionnels et particuliers). À cause du manque de visibilité pour ces structures ainsi que l’inflation, les taux d’intérêts ne cessent d’augmenter. La gestion des crédits immobiliers devient plus compliquée.

L’évolution du marché immobilier en conclusion

Le marché immobilier dépend évidemment d’une multitude de paramètres dont ceux évoqués précédemment. Toutefois, il faut prévoir une certaine latence en ce qui concerne l’évolution des prix de l’immobilier. Ces derniers peuvent également suivre une tendance baissière. Plusieurs scénarios sont possibles.

Afin de repérer les meilleures opportunités à l’échelle locale, faire appel à une agence immobilière est indispensable. À titre d’exemple, les agences Ulyssimmo.fr dans la Somme ainsi que Ngl 32 dans la Haute-Savoie vous accompagnent à l’achat comme à la vente de biens immobiliers.

À l’échelle globale, d’après les données recoupées ci-dessus, le prix de l’immobilier neuf est voué à la hausse. Les échéances de construction et de livraison seront très certainement prolongées à cause des pénuries. Les personnes souhaitant se lancer dans des projets de rénovation devraient par ailleurs prendre en compte la hausse des prix, notamment des matières premières.

Notez également que plusieurs personnes se montrent réticentes envers l’achat de biens immobiliers. La chute de la demande entraînera probablement une baisse des prix. D’ailleurs, d’après une enquête de Seloger (mai 2022), 10% acheteurs et 9% vendeurs ont décidé de reporter leurs investissements immobiliers.

D’autre part, certaines personnes préfèrent investir dans l’immobilier comme valeur sûre. Ce même comportement collectif s’est produit durant la crise sanitaire. La même source indique que 18% des vendeurs ainsi que 15% des acheteurs ont décidé d’accélérer leurs projets immobiliers.

En attendant que l’une des deux tendances l’emporte, les prix de l’immobilier restent plus ou moins stables avec une grande tension sur les grandes agglomérations en France.