Fiscalité de la location meublée saisonnière non professionnelle en 2025

Dans cet article, nous allons nous pencher sur la fiscalité de la location meublée saisonnière non professionnelle en 2025 : nouveaux abattements, obligation, DPE, etc.
📌Résumé
Quelles sont les nouvelles règles pour la location touristique en 2025 ? Il s’agit de :
🔘 La baisse des abattements sur les revenus locatifs saisonniers de la sorte :
Type | Régime fiscal des revenus en 2025 Micro-BIC (Abattement) | Régime fiscal des revenus en 2024 Micro-BIC (Abattement) | Régime fiscal des revenus en 2024 et 2025 Réel |
Non classé | 30 % dans la limite de 15.000 € de revenus | 50 % dans la limite de 77.700 € de revenus | Déduction des charges et frais des revenus + amortissement du bien et du mobilier + déduction des intérêts de crédit. |
Classé | 50 % (le plafond est à 77.700 € de revenus) | 71 % (plafond = 188.700 €) | Pareil |
En zone non tendue | Non reconduit | 92 % (plafond = 15.000 € de revenus) | Pareil |
🔘La restriction (voire l’interdiction dans certaines communes) de la durée de la location des vacances à 90 jours (résidences principales).
🔘L’obligation de la déclaration auprès de la mairie: les propriétaires, souhaitant mettre leurs biens en location courte durée, doivent déclarer leurs meublés de tourisme au plus tard le 20 mai 2026.
🔘Un DPE obligatoire avec une “bonne” note: les bailleurs doivent effectuer un diagnostic de performance énergétique. Tenez que le bien doit être classé entre A et E.
🔘Pour louer une copropriété en courte durée, le propriétaire doit informer son syndic. Notez que les copropriétaires peuvent refuser la transformation d’une résidence secondaire en un meublé de tourisme.
🔘Déclaration du changement d’usage d’un bien en meublé de tourisme auprès du conseil municipal. Il advient que ce dernier demande la compensation de ce bien ou limite le changement d’usage à une certaine durée.
Révision des avantages fiscaux
Encouragés par une fiscalité avantageuse, les investisseurs locatifs optent de plus en plus pour la location saisonnière. Beaucoup de locataires peinent alors à trouver un logement en location annuelle. Pour rectifier le tir, la loi Le Meur a révisé en baisse les avantages fiscaux accordés en cas de location saisonnière. Il s’agit exactement de la loi n° 2024-1039 du 19 novembre 2024 et applicable dès le 1ᵉʳ janvier 2025.
Ce texte a, en quelque sorte, durci la fiscalité de la location meublée saisonnière non professionnelle 2025. Par exemple, l’abattement sur les revenus issus des meublés de tourisme a passé de 71 % à 50 % en 2025 (régime Micro BIC). Le plafond a baissé conjointement avec le taux d’abattement (de 188.700 € à 77.700 €).
Implantée à Montesson, PAZ Immobilier vous accompagne dans la mise en location de vos biens en toute aisance. En effet, votre agence se charge de la réalisation des
diagnostics obligatoires et de la rédaction du contrat de location.
Déclarer son projet auprès de la mairie
Avant le 1ᵉʳ janvier 2025, seules les résidences secondaires destinées à la location saisonnière faisaient l’objet de déclaration à la mairie. Dès lors, la loi Le Meur est venue changer la donne. Les bailleurs ont alors jusqu’au 20 mai 2026 pour déclarer leurs résidences principales mises en location saisonnière. L’État est en train de mettre en place une plateforme nationale de télédéclaration.
Agence immobilière à Meaux et environs, JAULY IMMOBILIER met en vente une large gamme de biens en vente et en location : appartements, maisons de caractères, maisons individuelles, bureaux, commerces, etc. Proposant des services de gestion locative en Seine-et-Marne et sur l’est parisien, votre agence vous accompagne tout au long de votre projet.
DPE avec une bonne note
La pression sur les passoires thermiques se renforce. Dorénavant, les bailleurs de locations courte durée devront fournir un DPE pour obtenir l’autorisation préalable de la mairie. Ce diagnostic devra impérativement afficher une note comprise entre A et E. Notez qu’à partir du 1er janvier 2034, les biens classés « E » seront interdits à la location courte durée.
Changement d’usage de plus en plus encadré
Pour convertir un local d’activité en bien destiné à la location courte durée, il faut attendre la délibération du conseil municipal dans les communes situées en zones tendues, sinon une délibération motivée ailleurs. Ce changement d’usage peut être limité dans le temps. Certaines communes peuvent même exiger une compensation du bien.
Qu’en est-il des lots en copropriété ?
Désormais, les bailleurs doivent informer le syndic lorsqu’ils mettent en location leurs lots en tant que meublés de tourisme. De plus, le règlement de copropriété peut interdire cette pratique. C’est notamment le cas des copropriétés où le règlement prohibe « toute activité commerciale dans les lots non destinés à un usage commercial ». Cette règle s’applique principalement aux bailleurs de résidences secondaires.