Fructifier son patrimoine passe par acquérir des biens immobiliers de différentes formes. En effet, bien que l’immobilier soit une valeur refuge, varier les investissements vous offre un gage de sécurité. Dans cet article, nous allons essayer de vous donner des conseils utiles afin de réussir l’achat d’un terrain.

Quelles sont les différentes catégories de terrains ?

En France, il existe de multiples types de terrains. Le but de cette classification est, d’une part, de garantir la sécurité des citoyens et, d’autre part, de préserver les espaces naturels. On distingue alors :

• Les zones A ou les terrains agricoles : ils sont listés dans le Plan d’Occupation des Sols (POS) de chaque commune. Évidemment, vous pouvez opter pour ce type de terrain, si vous comptez exercer une activité agricole.
• Les zones N : listés également dans le POS, ces espaces forestiers ou naturels sont non constructibles. Il s’agit d’un véritable placement financier.
• Les lotissements : si vous comptez construire votre maison individuelle, nous vous conseillons d’acquérir une parcelle dans la zone qui vous convient. Les terrains en lotissements sont divisés et aménagés au préalable. Vérifiez, tout de même, les règles d’urbanisme spécifiques de cet espace (clôtures, implantation des constructions, végétation, aspect extérieur des propriétés, etc.).
• Les terrains isolés : ces terrains sont souvent moins chers que les lotissements. De plus, outre les règles d’urbanisme (liées à chaque commune), les acheteurs n’auront pas à respecter des consignes spécifiques. Toutefois, ils doivent assez fréquemment diviser et viabiliser ces espaces. À cette fin, ils doivent effectuer des procédures administratives lourdes : demander la déclaration préalable, le permis d’aménager, etc. Notez que vous pouvez trouver par chance un terrain en diffus qui soit viabilisé.

Quel que soit le type de terrain que vous comptez acquérir, nous vous recommandons de demander conseils à un professionnel de l’immobilier comme Gabriel. En effet, où que vous soyez en France, votre réseau immobilier vous propose des biens de différentes catégories, dont des terrains, des manoirs, des appartements, etc.

Quel terrain choisir ?

Avant d’acquérir un bien immobilier, il faut avoir une idée claire des investissements à réaliser. Il en est de même pour les terrains. En effet, si vous comptez réaliser un investissement écoresponsable et profiter de multiples avantages fiscaux, vous pouvez acheter une forêt. Les personnes souhaitant exercer une activité agricole peuvent facilement trouver leur compte.

Sachez également qu’il est possible d’acheter un terrain (assez spacieux) afin de vendre des parcelles d’une façon indépendante. Encouragée par la loi ALUR, cette pratique doit être faite dans les règles de l’art. Car, il n’y a pas de place à l’erreur.

En effet, vous devez vous assurer que ce terrain est bel et bien constructible. Vous devez à cet effet consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en mairie. Vous devez ensuite procéder au bornage et obtenir l’approbation de la mairie. Certaines personnes préfèrent vendre leurs terrains à un lotisseur qui prendra en charge tout le travail. En revanche, il faut s’attendre à une plus-value moindre.

Nous tenons comme même à vous rappeler que les terrains sont également soumis à des diagnostics immobiliers obligatoires lors de la vente. Il s’agit de l’état des risques et pollution, du diagnostic termites ainsi que du diagnostic assainissement. Finalement, si vous souhaitez acquérir un terrain pour construire une maison, nous vous conseillons de trouver une parcelle aménagée.

Analyse du sol : de quoi il s’agit ?

Qu’il s’agisse d’acheter un terrain pour construire une maison ou de procéder à la division parcellaire, vous pouvez être parfois amenés à réaliser une analyse du sol. Cette étude géotechnique vise à vérifier la constructibilité du terrain. Le but est de déterminer avec précision la nature des travaux de terrassement et de construction à effectuer. Il s’agit également de prévoir et de limiter les risques liés à ce terrain. En effet, certaines régions peuvent présenter des risques d’inondation, glissement de terrain, cavités naturelles, etc.